Les dirigeants d’Ethiopie et du Soudan se sont rencontrés ce mardi 06 juin à Nairobi, capitale du Kenya, pour débattre des différends frontaliers qui brouillent leurs relations bilatérales.
Peu de détails ont été communiqués sur le contenu et la conclusion de ces discussions tenues en marge du Sommet de l’autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).
Mais sur Twitter, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed confie que «nos liens communs surpassent quelconque différend. Nous nous sommes tous deux engagés pour un dialogue et à la résolution pacifique des questions en suspens».
Fin juin, le Soudan a accusé l’armée éthiopienne d’avoir «exécuté» sept de ses soldats et un citoyen civil, «dans un acte qui contrevient à toutes les conventions de la guerre et au droit international».
Khartoum avait même envisagé de rappeler son ambassadeur accrédité à Addis-Ababa, promettant de «répondre à ce comportement lâche» et de «porter plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU et des organisations régionales».
Le crime en question aurait été commis dans une région frontalière proche du secteur d’Al-Fashaga que le Soudan et l’Ethiopie se disputent et où ont lieu fréquemment des accrochages, parfois mortels.