Les autorités botswanaises ont inauguré cette semaine l’utilisation des premiers scanners à rayons X dans un poste frontalier avec l’Afrique du sud, à 15 km de Gaborone, la capitale politique du pays. L’usage de ces appareils permettant de visualiser les objets contenus dans un bagage ou caché sous des vêtements, permettra de réduire la hausse des infractions transfrontalières ou transnationales comme la contrebande de marchandises et l’importation des marchandises prohibées. Rappelons que la banque mondiale dans son rapport de « Doing business 2011 » (projet évaluant la réglementation des affaires et leur application), a classé le Botswana à la 151ième place sur 183 pays à travers le monde en raison principalement de l’inefficacité du commerce transfrontalier du pays. Le Botswana a rencontré des difficultés importantes dans la conduite de l’importation frontalière (délai à l’import) et des formalités d’exportation (délai à l’export, coût à l’export). Cependant les scanners devraient permettre de réduire les détails d’exécution nécessaires pour traiter les cargaisons à la frontière. En effet le contrôle manuel d’un conteneur peut prendre 8 heures alors qu’il ne prend que trois minutes à l’aide d’un scanner. En outre le chiffre d’affaires qui aurait été perdu si les marchandises frauduleuses n’avaient pas été détectées s’élève à 15 millions de Pulas (2 millions de dollars US). Situé au cœur de l’Afrique australe, le Botswana, longtemps considéré comme l’ un des pays le plus stable du continent, est une terre d’accueil et une porte d’entrée pour investir et commercer avec le reste de l’Afrique.
Les capacités non intrusives de cette technologie permettront d’économiser des millions de pula (monnaie locale) à l’économie qui sont perdus a travers le commerce transfrontalier illicite, tout en réduisant simultanément les coûts physiques liés à l’inspection.