En ce mercredi 11 juillet, à la surprise générale, le premier ministre togolais Fossoun Houngbo à déposé sa démission et celle de son gouvernement. Bien qu’il n’existe pas de consensus quant aux motifs de cette décision, sa survenance à un moment clé de l’histoire du Togo est sans conteste.
Selon de nombreux observateurs et experts de la scène politique togolaise, cette démission qui coïncide avec la préparation des élections législatives, devrait être perçue comme une opportunité devant permettre à l’ensemble des courants représentatifs de la société togolaise de prendre part à la gestion de la chose publique et à la conduite des réformes profondes du pays.
D’ailleurs, selon des sources concordantes, le président Faure Gnassingbé devrait rapidement engager des consultations en vue d’insuffler un nouveau rythme à consolidation de l’état de droit et de relance économique. En d’autres, termes, ces futures consultations, constituent une parfaite illustration de la volonté du président togolais d’associer le plus grand nombre à l’accélération du processus de réconciliation et d’édification d’état de droit. Un processus qu’il avait entamé depuis son ascension au pouvoir et dont de nombreuses réalisations ont pu voir le jour.
En outre, cette démission témoigne d’une part, d’une prise en compte des revendications de l’opposition et des membres de la société civile qui animent depuis un moment déjà la scène politique du pays. Et d’autre part, d’une certaine continuité dans la politique de Faure, reposant sur une implication systématique des adversaires d’hier dans le processus de réconciliation et sur un enracinement du dialogue inclusif pour remédier aux maux de son pays et impulser son développement.
Au vu de ces paramètres, de nombreux éléments laissent à penser que les prochaines législatives devraient se dérouler dans des conditions propices, favorables à l’ouverture et la consolidation de la démocratie.