Les partenaires traditionnels du Burundi continuent d’apporter leur aide aux différents programmes pour le soutient du secteur agricole. Cette fois c’est la Hollande qui vient d’annoncer sa contribution à hauteur de 10 millions d’euros.
Cette somme sera orientée vers l’approvisionnement en intrant pour l’amélioration de la production. En effet, un fond avait déjà était crée dans ce sens sous la dénomination de FCFA (Fond Commun pour les Fertilisants et Amendements). Les fonds octroyés par le gouvernement hollandais iront donc renflouer les caisses du FCFA. Ces initiatives s’inscrivent toutes dans le cadre du Programme National de Subvention des Engrais au Burundi. Au final ce fond devrait permettre une mise à disposition permanente des engrais pour tous les cultivateurs vivriers du pays.
La nécessité d’un tel fond vient du fait que l’économie du pays dépend fortement du secteur agricole. Près de 90% des recettes d’exportation sont liés au secteur et environ 91% de la population burundaise vit de l’agriculture.Les cultures qui bénéficieront en premier de ces subventions sont le café, le thé et le coton. Elles constituent en effet les principaux produits agricoles, avec le palmier à huile, le tabac et de la canne à sucre. Pour ce qui est de la culture vivrière, les bananes, les céréales, les légumineux et les plantes à tubercule seront les plus concernées. Par ailleurs, le gouvernement burundais a déjà investit près de 6,4 millions d’euros dans le cadre de ce projet.
D’autre partenariats sont en cours de discussion et les autorités restent confiantes quant à l’issu des négociations.Avec une population qui double après chaque décennie, le pays est appelé à intensifier sa production agricole vivrière pour faire face à la consommation toujours croissante.