Depuis mercredi dernier, la Première Dame de France, Valérie Trierweiler, est arrivée au Mali pour une visite humanitaire. Son périple l’a conduit hier à Gao, une des grandes villes du nord récemment libérée de l’occupation islamiste.
Depuis le déclenchement de l’opération Serval, la France est omniprésente dans les affaires maliennes. Alors que François Hollande sortait d’une conférence des donateurs de la communauté internationale pour le Mali, sa compagne atterrissait déjà à Bamako, bien accueillie par son homologue, Minétou Traoré. Dans la foulée, Mme Trierweiler a dévoilé les objectifs de son voyage, à savoir découvrir le terrain, avec un accent particulier sur les populations déplacées. En toute logique, elle s’est rendue, dès le lendemain, à Gao : sur le tarmac, elle a commencé par rendre hommage aux « populations … qui ont commencé par revenir dans la ville ». Précisant le but humanitaire de sa visite, la compagne du chef d’Etat français a annoncé une aide d’urgence de 500 000 euros en direction des agriculteurs de la région ainsi qu’une distribution de vivres aux populations locales.
Toujours dans la même ville, la Première Dame de France s’est rendue dans une école et un hôpital. A l’un et l’autre de ces points, elle a été agréablement reçue : dans l’établissement scolaire, l’on pouvait voir, par exemple, des enfants munis de petites planches avec la mention « bienvenue maman Valérie ». Comme le veut le principe de réciprocité, « maman Valérie » le leur a bien rendu en distribuant des fournitures scolaires. Autant de points encore marqués par l’administration Hollande dans le cœur des Maliens. Pendant ce temps, plus de 3 milliards d’euros ont été mobilisés à Bruxelles pour la reconstruction du Mali.