Alors que la date des élections législatives est déjà fixée, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en phase avec le pouvoir en place et l’opposition ne parviennent pas toujours à un terrain d’entente. Certains partis de la seconde famille politique ont même déjà décidé de se retirer de ce processus électoral.
Que se passera-t-il le 21 juillet prochain ? C’est la date arrêtée par la CENI pour les législatives. Et, elle est loin de faire l’unanimité. Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à noter les attitudes de certains groupes politiques. Ainsi, par exemple, Arc-en-ciel, un regroupement de certains partis de l’opposition, s’est d’ores et déjà soustrait de la course au Parlement. Tout comme le Collectif « Sauvons le Togo » (CST), réunissant également des formations contre le pouvoir. Pour cause, ces deux plateformes estiment que les conditions pour de bonnes élections – limitation des mandats présidentiels, mise en place d’un nouveau code électoral, recomposition au niveau de la CENI ne sont pas remplies. Cela peut être assimilé à de l’usure, étant donné que le CST a organisé, à maintes reprises, des manifestations décriant le processus électoral. En vain. Ce, sans oublier les arrestations suite aux incendies des marchés de Lomé et de Kara que subissent un nombre important d’opposants.
Malgré tout, la CENI, qui est pilotée par le pouvoir en place, persiste et signe : depuis le 3 juin dernier, elle a commencé à recevoir les candidatures. Ce, bien que le code électoral soit en pleine révision. Seul geste positif, la date de clôture du dépôt des dossiers a été repoussée au 16 juin en lieu et place du 10 juin fixé initialement.