Après deux jours d’intenses travaux, le sommet, consacré à la sureté et à la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée, a donné ses conclusions, hier mardi. Il s’agit, en gros, de mesures plus radicales pouvant contribuer à la lutte contre les actes de piraterie dans ladite sphère.
Parmi elles, la création d’un Centre interrégional de coordination ainsi que la mise en place d’une force d’intervention rapide. Ce Centre devrait permettre aux Etats du Golfe de mettre en commun des moyens contre les actes de Piraterie. Quant à la force d’intervention, recommandée par l’Union Africaine, elle se veut une décision salutaire. En effet, elle constitue une véritable et puissante arme contre le phénomène qui, pour l’heure, transcende les frontières des pays.Dans cette optique, selon les propos recueillis du président tchadien, les Etats ne pourront venir à bout de la piraterie que s’ils mettent ensemble leurs moyens « limités » et les coordonnent « au mieux ».
Outre ces décisions, les onze chefs d’Etats présents à ce sommet ont adopté, à la fois, une stratégie régionale commune sur la sécurité maritime et les instruments pour la mettre en œuvre.
Enfin, ils ont signé plusieurs autres documents dont la Déclaration sur la sureté et la sécurité dans leur espace maritime commun et le Mémorandum d’entente entre la CEEAC, la CEDEAO et la Conférence du Golfe de Guinée (CGG). Aussi, ont-ils paraphé un Code conduite qui se rapporte à la prévention et à la répression des actes de piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique Occidentale et Centrale.
Au total, pour avoir été l’hôte de l’événement et plus certainement pour ses compétences en la matière, le Cameroun a été désigné, par ses pairs, pour non seulement abriter le Centre interrégional de coordination et aussi diriger les activités de la force d’intervention rapide.