De source officielle, des Organisations Non Gouvernementales (ONG), au nombre de cinq, ont fustigé l’abandon de la Centrafrique par la Communauté internationale. Celle-ci pose comme condition pour lui venir en aide, un retour à la sécurité.
En effet, tandis que la pénurie alimentaire menace du fait de la mauvaise récolte et que les réserves et stocks de médicaments se vident,l’aide se raréfie ; elle se veut même insuffisante. Pire encore, la présence des Nations Unies sur le terrain laisse à désirer en raison de la petitesse du nombre de son personnel.
Selon le Représentant spécial et chef du Bureau intégré de l’ONU en Centrafrique (BINUCA), cette situation demeurera inchangée tant que ceux qui ont « librement choisis d’être les dirigeants actuels du pays » ne montrent pas une ferme détermination de « mettre fin à l’impunité ». Il a donc annoncé, a l’occasion de sa prise de fonction, que toute aide internationale audit Etat sera désormais conditionnée par un engagement du régime en place à lutter contre l’impunité.
Livrée au chaos depuis la prise du pouvoir par l’ex rébellion Séléka en mars dernier, la République centrafricaine passe par une période très charnière où elle bénéficie de très peu de soutien. D’aucuns, pour des motifs de non reconnaissance des autorités et donc du pouvoir en place.D’autres, par contre, dénoncent le fort taux d’insécurité ainsi que l’impunité qui y prévaut.
Quoiqu’il en soit, si nous nous référons aux conséquences actuelles, notamment la situation de crise humanitaire dans le pays, cette condition posée aussi bien par les bailleurs de fonds que par l’ONU est tout incompréhensible qu’inacceptable.