De sources concordantes, les affrontements ont repris dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Des combats ont, en effet, éclaté entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 dans l’après-midi du dimanche 14 juillet. La reprise de ces violences est non sans incidence sur les populations.
Premières victimes de cette violence et de l’instabilité qu’elle engendre, les populations locales sont contraintes à l’exile. En effet, plus de cinquante-cinq milles réfugiés congolais sont en fuite vers l’Ouganda voisin.Suivant les explications données par le responsable de la Croix Rouge en Ouganda, estimé à trente milles, le jour précédent à savoir le samedi, le nombre de réfugiés s’est fortement accru. Face donc à ce flot de personnes, une aide humanitaire d’urgence se fait pressante, a-t-il ajouté.
Préoccupée par la situation et s’adressant aux protagonistes, la Mission de l’Organisation des Nations Unies (MONUSCO) a lancé un appel à la retenue afin d’éviter une escalade de la violence.
Pour rappel, en novembre dernier, sous pression des pays de la région et en échange de négociation avec le gouvernement congolais, les rebelles du M23 avait quitté Goma, une ville située dans l’Est de la RDC où les violences s’intensifiaient. Au mois de février passé, lesdits Etats ont signé un accord-cadre dans lequel ils se sont engagés à ne soutenir aucun mouvement rebelle. Or, les rapports de l’ONU et du gouvernement de la RD Congo accusentle Rwanda et l’Ouganda d’aider le M23.
Quoiqu’il en soit, même sans résultats concrets, les négociations entre le pouvoir en place en RDC et les rebelles se poursuivent à Kampala, la capitale ougandaise. Le but est coordonner les efforts pour une solution durable dans toute la région.