La récurrence des combats dans les zones habitées, proche de Goma dans l’Est de la RDC, inquiète le coordonnateur de la mission humanitaire de l’ONU dans ladite République. Ces affrontements posent un véritable problème quant à la protection de milliers de personnes.
En effet, de source officielle, les agences humanitaires défient, chaque jour, des conditions sécuritaires précaires pour apporter l’assistance nécessaire à des centaines de milliers de personnes vulnérables dont les déplacés internes.
Pour rappel, pas plus tard que dans l’après-midi du dimanche 14 juillet, les combats avaient, de nouveau, éclaté entre l’armée congolaise et les rebelles du M23. Depuis lors, ils se poursuivent et les informations relayées par la presse font état de plusieurs morts et de nombreux déplacés. Selon l’AFP, cinquante et un rebelles ont été tués hier mardi par les éléments de l’armée républicaine. Les autorités gouvernementales, quant à elles, rapportent la mort d’une centaine de personnes, la plupart membre du M23.
Il est donc clair que la situation sécuritaire et, par ricochet, celle humanitaire connaît une dégradation sans précédent.
Face à ce chaos qui frappe la région Est de RD Congo, le coordonnateur a lancé un appel à toutes les parties au conflit afin que celles-ci prennent toutes les dispositions nécessaires, permettant « d’épargner les populations civiles de tout aléa de protection conformément au Droit international humanitaire et aux principes de Droits de l’Homme ».
Quoiqu’il en soit, l’ONU se dit prête à déployer une armée pour mettre un terme à ces combats et à assurer au mieux la sécurité des populations, premières victimes de ces affres.