Un programme de cantines scolaires a été lancé, cette semaine, par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo afin de constituer « un filet de sécurité » et protéger « l’accès à l’éducation des enfants ».
Ce programme vise, selon une source proche du dossier, à encourager les parents à envoyer leurs enfants à l’école et à les y maintenir tout au long de l’année scolaire. Quelques critères de sélection des écoles bénéficiaires ont été dévoilés par le chef dudit programme dans la région du Nord-Kivu : il s’agit, entre autres, pour les établissements concernés de disposer de matériel scolaire, d’un accès à l’eau et aux toilettes. Outre ces critères, il faut noter qu’il est mis en œuvre uniquement dans les zones exposées à l’insécurité alimentaire et où des personnes déplacées sont de retour.
En effet, l’activisme des groupes armés incite les populations à déserter leurs habitations afin de trouver secours et assistance dans des camps. Cette situation pénalise les enfants souvent contraints de partir pour éviter d’être victimes des dégâts causés par les éléments armés.
A souligner qu’un tel programme permet de relever le taux de scolarisation et contribuer au combat contre l’analphabétisme au sein des plus jeunes. Vu leur croissance et leur épanouissement, ils ont encore besoin de leurs familles plus proches d’eux.
Bien que confronté de manière récurrente à l’insécurité de la région, le programme de cantines scolaires permet à des milliers d’enfants d’étudier, au même titre que d’autres dans le monde, et vivre avec un avenir meilleur.