En marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, prévue pour la fin du mois en cours, une réunion sur la situation en République Démocratique du Congo a été organisée lundi au siège de l’Organisation à New-York.
Cette réunion a donné, non seulement la possibilité aux participants d’encourager les donateurs internationaux à promouvoir des projets de développement « en faveur des femmes et des jeunes » , mais également, elle leur a permis de définir les critères de suivi pour une meilleure application de l’accord-cadre qui sert de feuille de route pour la pacification de la région des Grands Lacs, particulièrement l’Est de la RDC.
Pour rappel, ladite région est en proie à des conflits incessants entre l’armée congolaise et les rebelles du M23. Malgré la reprise, le 10 septembre dernier, des pourparlers de paix entre les autorités congolaises et les éléments rebelles, la tension persiste. Selon l’émissaire de l’ONU pour les Grands Lacs, il reste encore beaucoup à faire pour appliquer les engagements de l’accord-cadre pour pacifier la région. D’ou, les participants à cette réunion ont exhorté aussi bien la partie congolaise que celle du rebelle à conclure, dans les plus brefs délais, les négociations qu’ils jugent actuellement au point mort.
En définitive, tout en condamnant la reprise des hostilités par les rebelles du M23, notamment les attaques contre les casques bleus et MONUSCO, les participants au sommet, portant sur la situation en RDC, ont lancé un appel pressant à ce pays pour qu’il veille à ce que ses efforts en faveur de la paix aboutissent à des résultats positifs concrets.