Les autorités du Burundi procèdent à une évaluation de leur politique et des institutions de la nation. L’objectif vise à se mettre au diapason par rapport aux standards internationaux fixés par la Banque Mondiale.
Cette mise à niveau permettra à Bujumbura de bénéficier d’un crédit auprès de l’IDA (Association Internationale de Développement). Une réunion a été organisée dans ce sens avec la présence de tous les hauts responsables du pays. Il s’agit d’acquérir une formation visant à renforcer les capacités des cadres du pays en matière de gestion politique et de maitrise des institutions nationales. Aussi, en sortant de la formation, le gouvernement espère pouvoir dégager des critères d’évaluation en cohérence avec les réalités du pays et les normes internationales. Une analyse approfondie des indicateurs de performances usuels ainsi que de leurs pondérations, sera à la base de l’élaboration d’une stratégie à mettre en place. Les propositions attendues devront être concrètes et applicables.
L’essentiel des recommandations devra toucher aux quatre aspects identifiés par la Banque Mondiale telles la gestion économique, les politiques d’inclusion sociale et de promotion de l’équité, les politiques structurelles ainsi la gestion du secteur public et des institutions.
En juin dernier, l’évaluation du Burundi a connu un score de 3,2 alors que le score minimum requis pour bénéficier des faveurs de l’IDA est de 3,3. Le Burundi va attaquer chaque indicateur en vue d’améliorer globalement le score et dépasser sensiblement le seuil fixé par l’IDA.
Des progrès ont déjà était réalisés en matière d’inclusion sociale et d’équité. Il reste cependant beaucoup d’efforts à déployer en matière de gestion des institutions publiques. Une ONG locale, Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME), a attiré l’attention des autorités sur la corruption et l’amélioration de la politique de Charroi Zéro pour optimiser la gestion des fonds publics