Vendredi 25 octobre les malgaches élisent leur président.7.823.305 électeurs devraient se présenter au niveau des 20.001 bureaux de vote repartis à travers le territoire pour désigner le candidat de leurs choix parmi les 33 prétendants. Ce vote tant attendu est le scrutin de tous les enjeux parce que, de sa réussite dépend du retour à la stabilité politique et économique du pays. En effet, depuis 5 ans Madagascar traverse une grande grise politique aigüe qui a conduit jusqu’à des sanctions d’ordre économique de la part de la communauté internationale.
Pour revenir à un rythme économique normal, ce pays a besoin de stabilité et d’aide internationale. Avec ces 21 millions d’habitants, le budget du pays dépend encore à 40% de diverses aides bilatérales ou multilatérales avec la communauté internationale. Aussi, 70% des frais liés aux travaux de construction ou à la maintenance des infrastructures proviennent de l’extérieur. Voila pourquoi la communauté internationale a réussi à peser de tout son poids jusqu’à obtenir l’écartement des 3 ténors politiques de la course électorale. Mais ces 3 derniers ont trouvé le moyen de maintenir leur présence en parrainant des candidats sensés défendre leurs intérêts.
Au-delà d’une simple organisation électorale comme formalité pour prétendre aborder une ère de démocratie, les partenaires et bailleurs de fonds ont conditionné, par une tenue d’élections libres et transparentes, le retour de leur manne financière. Le territoire est vaste et peu maîtrisé, mais la crainte de certains observateurs de voir des irrégularités dans les zones rurales. La CENIT a, de son côté rassuré tous les Malgaches affirmant que toutes les dispositions ont été prises pour que le scrutin se déroule dans de bonnes conditions.