La quête du pouvoir en Afrique se fait dans un univers presque conflictuel. Les luttes politiques dans le continent sont loin d’être de simples débats télévisés ou des dénonciations sur la politique du camp adverse. Ce spectacle reste une réalité, mais une réalité qui dans le cadre mozambicain, est prête de connaître un terme, puisque lundi dernier, le gouvernement a repris les discussions avec le principal parti d’opposition du pays. Le but étant de mettre un terme au conflit armé qui oppose, depuis plusieurs mois les deux parties qui ont donné l’impression de rétablir la paix.
Au début de ces discussions Saimone Macuiana, chef de la délégation de la RENAMO, le parti d’opposition en conflit, a exprimé vivement son souhait de trouver une issue à cette crise. Si un accord est conclu, le retour de la paix commencerait par un cessez-le-feu entre les deux belligérants. Après quoi, on procèdera au désarmement des combattants de l’opposition.
Par l’intermédiaire de Jose Pacheco, ministre de l’Agriculture, le gouvernement a invité la Renamo de désarmer ses hommes afin d’être intégrés dans les institutions républicaines. Afonso Dhlakama, principal leader de la Renamo, reste bien embusqué dans la forêt, au centre même du pays en attendant de voir l’issue de ces discussions.
Du côté de la Renamo, on espère qu’un terrain d’entente sera trouvé avant le début de la campagne officielle des élections présidentielles fixées au 15 octobre prochain. Si l’opposition et le gouvernement parviennent à trouver un terrain d’entente, la course au fauteuil présidentiel risquera d’être serrée.