La Côte d’Ivoire dispose actuellement d’un potentiel suffisant pour relever le défi par rapport à la satisfaction de ses besoins en matière rizicole. Selon le directeur de l’Office national de développement de la riziculture (ONDR), l’autosuffisance rizicole de la Côte d’Ivoire sera possible dès 2016.
A cette fin, les stratégies de développement de la filière riz se succèdent et le gouvernement a mis en place un programme national sur la période 2012-2020 visant à répondre à la demande de consommation sur l’ensemble du territoire, voire à juguler l’insécurité alimentaire.
« Nous pouvons être autosuffisants et exportateurs en tenant compte du potentiel national avec une productivité qui va de 3 à 10 tonnes à l’hectare et en fonction des cycles », a souligné le président de l’Association nationale des riziculteurs de Côte d’ivoire (ANARIZCI), relevant l’utilité de cette filière pourvoyeuse d’emplois et créatrice de richesse.Le riz constitue une céréale de grande consommation dans le pays, notamment dans la région ouest où il occupe une place de choix dans les habitudes alimentaires.
Pour des observateurs, les perspectives sont bonnes, eu égard à la mobilisation des acteurs de l’agriculture et au déploiement tant par l’État que par ses partenaires de moyens conséquents pour permettre à la Côte d’Ivoire de relever le défi de l’autosuffisance en riz et, par ricochet, de tracer la voie à la sécurité alimentaire.
Du côté des autorités comme celui des riziculteurs, l’offensive relative à l’autosuffisance, est lancée avec l’appui des partenaires comme la Chine et la Banque ouest africaine de développement (BOAD), à travers des actions tous azimuts pour relever ce défi.