Alors que les Mozambicains s’apprêtent à se rendre aux urnes le 15 octobre de cette année pour l’élection présidentielle, la commission nationale des élections vient d’annoncer la participation des trente formations politiques du pays à ce processus.
Alors qu’une frange de la population armée qui évolue dans le maquis au centre du pays, la Renamo, principal parti d’opposition du Mozambique, fait vivre le pays dans une certaine instabilité. Le déchirement du paysage politique mozambicain s’était accentué ces derniers temps,avec l’arrestation d’Antonio Muchanga, porte-parole de la Renamo, venu pour la 63e session des négociations entre son parti et le gouvernement, pour cause d’incitation à la violence le 8 juillet dernier.
On craignait tous pour le bon déroulement de ces prochaines élections présidentielles. Selon des informations, les différentes parties mises en cause dans ces tractations politiques auraient finalement trouvé un accord. Ainsi, la commission nationale des élections vient-elle d’annoncer lundi la participation de trente partis politiques aux prochaines élections présidentielles du 15 octobre prochain.
Le Frelimo, parti de l’actuel chef de l’Etat sera donc de la partie à côté de la Renamo d’Afonso Dhlakama, le leader « caché » depuis le mois d’octobre 2013 et du Mouvement démocratique du Mozambique (MDM), deuxième formation politique d’opposition du pays. Pour la succession du président sortant Armando Guebuza qui brigue actuellement son deuxième mandat, Afonso Dhlakama, Filipe Nyusi du Frelimo et Daviz Simango du MDM partent favoris. D’ailleurs ces deux derniers ont déjà commencé leur précampagne.
Même si les différends de ces leaders n’ont pas encore été réglés par une bonne entente, ce premier pas garantit le bon déroulement du processus électoral et démontre bien le souci des uns et des autres pour la construction d’une nation mozambicaine démocratique.