L’économie guinéenne est en voie de reprendre du souffle grâce au prêt de la Banque Mondiale et à la mise en œuvre du dialogue public-privé.
De source locale, une rencontre initiée par la ministre de l’Industrie, à moins d’une semaine de son retour du Maroc, vise à renforcer le dialogue et la concertation entre le gouvernement et le secteur privé dans la mise en œuvre des politiques économiques.
Sur le terrain, il sera concrètement question d’organiser, par exemple, des journées portes ouvertes sur les PME pour mettre en évidence leurs contraintes et proposer des solutions idoines. Il s’agira également d’analyser l’impact du virus Ebola sur le quotidien des citoyens et sur l’économie du pays.
A cet effet, la ministre a, tout en saluant la contribution des opérateurs, encouragé un redoublement d’efforts tant par les acteurs nationaux qu’internationaux en vue de vaincre ce fléau mal qui sévit en Guinée et dans d’autres pays limitrophes.
C’est dans cette perspective que la Banque Mondiale s’est proposée de financer le déficit d’investissement de la Guinée à cause des dégâts causés par le virus Ebola qui a fait plusieurs centaines de morts en perturbant complètement les activités économiques de Conakry.
Il s’agit d’un prêt de quarante millions de dollars dont la finalité est de soutenir les activités économiques et, par la même occasion, renverser la tendance baissière de l’économie guinéenne.
En somme, consolider la confiance et le partenariat est le mot d’ordre des politiques publics de la République de Guinée qui, présentement, font face à un défi de taille : Ebola et sa propagation rapide. Même si sur le terrain, la situation demeure complexe, la sauvegarde de la croissance économique est encore à l’ordre du jour.