Contrairement à la Mauritanie qui reporte sa rentrée des classes après l’Aïd Adha, le Burkina est actuellement dans l’ambiance de la reprise des activités scolaires. Les élèves ont, en effet, renoué avec leurs habitudes après trois mois passés dans les campagnes pour certains et dans le tourisme pour d’autres qui sont certainement plus nantis.
Comme d’accoutumée, les parents d’élèves trouvent que cette rentrée est un casse-tête, tant il faut se débrouiller pour obtenir les fournitures scolaires et s’acquitter des frais y afférents.
Du côté des élèves, c’est plutôt une joie de se retrouver pour de nouvelles études tant sur le plan académique qu’à d’autres touchant leur formation. Quant au gouvernement, tout n’est pas fin prêt, notamment les dons pour les fournitures scolaires, mais l’optimisme est de rigueur.
Bien que le climat sociopolitique soit très tendu, cela n’empêche pas une trêve sociale entre les acteurs en vue d’encourager la génération des cadres de demain à se donner corps et âme, dans un esprit d’allégresse marquant cette rentrée.
De l’avis des premiers responsables de l’Education, cette rentrée est celle des grandes prouesses comme témoigné par Belem Sambo, directeur de l’école primaire de Patte d’oie ex secteur 15 de Ouagadougou. « Ils ont vécu ce premier jour de la rentrée sans difficultés majeures, les enseignants ont tous été présent à l’appel », a-t-il indiqué.
Pour l’heure tout se déroule pour le mieux pour les élèves au Burkina, une expérience dont témoigneront certainement ceux de la Mauritanie d’ici une vingtaine de jours.
« Après le repos, vient le travail et conformément à cette logique, écoliers et formateurs regagnent les bancs de l’école pour un meilleur avenir de la nation burkinabé »,juge un enseignant.