Il y a un an disparaissait l’ancien président sud-africain Nelson Mandela, à l’âge de 95 ans. A l’occasion du premier anniversaire de sa mort, plusieurs manifestations commémoratives sont prévues même au-delà de l’Afrique du Sud.
Depuis déjà jeudi, certains des quelque 5 000 registres de condoléances remplis depuis le décès de l’icône de la lutte anti-apartheid sont exposés au Centre pour la mémoire de Nelson Mandela à Johannesburg. A partir du 5 décembre 2013, des messages de reconnaissance et d’admiration sont venus du monde entier pour saluer la mémoire de « Madiba ».Selon l’archiviste de cette fondation, Razia Saleh, pas moins de 66 000 e-mails ont été envoyés en cette occasion.
Un an après, cet engouement n’est pas près de s’arrêter. Plus précisément, des manifestations seront organisées sur l’ensemble du territoire sud-africain. Au cours de la cérémonie officielle, les Sud-Africains seront invités à faire du bruit pendant une durée exacte de 6 minutes et 7 secondes, symbole des 67 ans d’engagement politique de Nelson Mandela. Autre manière de se souvenir du héros sud-africain, c’est de se faire tatouer son portrait ou une de ses citations. Une mode qu’a lancé le studio spécialisé « Black & White » de Johannesburg.
En dehors des frontières sud-africaines, l’effet Mandela est tout aussi perceptible. A titre d’illustration, une manifestation baptisée « Mandela’s Week » aura lieu samedi au Sénégal pour rendre hommage à cette mythique personnalité politique. Cet évènement se scinde en deux volets : le scientifique, dans le cadre duquel sera organisé un colloque universitaire portant sur l’héritage politique de Nelson Mandela pour l’Afrique d’aujourd’hui, et le culturel.