Dans la perspective de relever le système éducatif burkinabé, le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation a appelé les acteurs de ce secteur à œuvrer avec plus de méthodologie et sont invités à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de « sauvegarder les acquis déjà engrangés ».
Depuis 1991, la politique éducative du pays est déterminée et dictée par la Banque Mondiale. Cette collaboration exige de faire prendre en charge par les bénéficiaires, les élèves, étudiants et leurs parents une plus grande partie des coûts réels des services qui leur sont offerts.
A ces problèmes financiers il faut ajouter la fuite du corps enseignant des établissements publics au profit du privé, plus rentables occasionnant ainsi un manque important .
Pour résoudre les difficultés que rencontrent les établissements publics au Burkina Faso, des mesures idoines sont en train d’être prises par le gouvernement de transition. Il s’agit entre autres, de la construction d’infrastructures, du recrutement de personnels et du renforcement du système de communication entre le gouvernement et le monde éducatif, qu’il soit du public ou du privé.
Il faut noter que l’abandon des classes par les élèves au profit des sites aurifères suite au boom minier qu’a connu le Burkina Faso, nécessite beaucoup d’efforts pour le développement de son système éducatif.
Ainsi, la tâche du régime de transition et d’autres acteurs dans ce domaine consiste-t-elle à identifier ensemble les obstacles majeurs qui se posent à la mise en œuvre du système éducatif, de le corriger afin qu’il n’y ait pas un impact négatif sur la qualité de la formation qui sera donnée aux futurs cadres du pays.