Lors d’une mission conjointe de la Douane, du Laboratoire National de la Santé Publique, de la Police et des promoteurs de la société de vente de cigarette le 31 décembre dernier, environ six cent cartons de cigarettes ont été détruits.
Selon les explications fournies par les autorités locales, l’incinération de ces cigarettes ont pour cause une forte dose de nicotine, plus que la normale. Autrement dit, le taux de la substance contenue dans chaque cigarette était plus important que ce qui devrait être la norme.
En rappel, le Burkina Faso a ratifié en juillet 2006 la Convention-cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé pour la lutte antitabac (CCLAT). C’est ainsi que Ouagadougou s’est doté d’une loi antitabac et de trois décrets d’application dont un, en date du 30 décembre 2011, porte sur le conditionnement et étiquetage des produits du tabac.
« La cigarette est nuisible pour la santé, s’il y a des produits encore plus toxiques, cela est une mauvaise chose », a déclaré le directeur régional du Laboratoire de Ouagadougou, à savoir Christian Sibiri Kaboré.
Il a invité les importateurs et exportateurs à faire vérifier la qualité de leurs produits au Laboratoire National de la Santé Publique afin d’éviter un sort tel que celui des paquets incinérés.
Le tabac est cité parmi les principaux facteurs de risque conduisant à des pathologies comme le cancer, les maladies respiratoires et cardio-vasculaires. Ces pathologies sont au cœur des stratégies de lutte du gouvernement burkinabé.
En résumé, les autorités burkinabés lancent, par leur acte, un appel pressant à tous les acteurs du secteur : leur but est de sensibiliser sur la nécessité du contrôle des produits mis sur le marché pour préserver la santé des citoyens.