Bien que compatissant à la douleur qui a frappé la France en cours de semaine dernière, le Maroc ne s’est pas tenu aux côtés de son partenaire dans la marche organisée dimanche à la suite des événements liés à l’attentat contre le journal Charlie Hebdo.
La présence de caricatures blasphématoires du prophète Mohamed a été à l’origine de la position des représentants du Royaume chérifien. Cette attitude vient s’ajouter au climat froid qui existe, depuis quelque temps entre les deux pays.
Il faut souligner que le ministre marocain des Affaires étrangères s’est rendu dimanche à l’Elysée pour présenter au nom du roi et du peuple marocain les condoléances, à François Hollande, à la suite de l’attentat criminel perpétré contre Charlie Hebdo.
En rappel, depuis près de 10 mois, les relations entre la France et le Maroc se trouvent dans une situation critique, même si les deux nations partagent les mêmes craintes sécuritaires. Le terrorisme qui se développe dans le Sahel et dans bien des endroits à travers le monde, constitue une menace pour la stabilité des Etats et pour la paix sur l’échiquier international.
Si dans le domaine de la coopération militaire, le succès est au rendez-vous, sur le plan sécuritaire, l’absence d’une collaboration étroite constitue un sérieux handicap dans le cadre de la lutte internationale contre le terrorisme .La coopération sécuritaire entre l’Hexagone et le Maroc, reste gelée à cause des brouilles diplomatiques.
Le Maroc reste intransigeant en ce qui concerne l’Islam, surtout quant il s’agit de son fondateur le prophète Mohamed. Une opinion qui n’a pas été forcément respectée lors de la marche de dimanche.