Le drame de la crise en Libye a suscité l’inquiétude de la Communauté internationale en particulier l’ONU qui appelle à un dialogue inter-libyen au Maroc.
Selon des sources concordantes, le Congrès général national (CGN) libyen, siégeant à Tripoli, a approuvé jeudi, une demande onusienne pour tenir une séance de dialogue inter-libyen au Maroc.
Selon l’agence de presse turque Anadolu « L’acceptation de la tenue de la prochaine séance du dialogue hors de la Libye est une initiative visant à appuyer le processus de dialogue et à barrer la route aux forces de la contre-révolution ».
A Rabat, les Libyens devront poursuivre les négociations déjà initiées, mi-janvier, à Genève et le 10 février à Ghadamès, à environ 650 km au sud-ouest de Tripoli, à la frontière avec la Tunisie.
A l’ordre du jour, figurent quatre principaux points : le rétablissement de la confiance, l’allègement des souffrances de la population (véritable otage entre les mains des différentes milices), la mise en place d’une trêve et la formation d’un gouvernement d’union nationale.
Le Maroc revient sur le dossier libyen dans une optique d’amener, non seulement, les parties à trouver une entente, mais surtout à mettre en place une stratégie pour déclencher le processus de paix en Libye.
A ces différents niveaux, le Maroc a le mérite de la confiance, eu égard à la stabilité dont il fait preuve et à la paix qu’il inspire. Ce pays magrébin est l’un des rares Etats qui ont su se maintenir dans le monde arabo-musulman, et prôner la paix et le rapprochement entre les peuples.Il reste fidèle à son amitié avec la Libye afin de faire avancer le dialogue entre les différentes parties en conflit.