A l’heure de la mobilisation pour l’Emergence 2020, le secteur banquier et financier pose ses conditions au gouvernement ivoirien en vue d’une meilleure participation au processus de la relance économique.
Comme d’autres pans de l’activité économique, le secteur est confronté à des difficultés inhérentes à la crise postélectorale qu’a connue le pays. Pour autant, les problématiques auxquelles il doit faire face sont très spécifiques.
Représentant plus de 80% du secteur productif, les Petites et moyennes entreprises (PME) de Côte d’Ivoire souffrent d’un manque criard de financement. Toutefois, ces difficultés ne constituent pas un frein à la volonté des acteurs dudit secteur, d’accompagner le développement du pays.
Le souci d’un secteur bancaire et financier consiste à même de jouer son rôle d’intermédiation de l’épargne pour accompagner le développement économique et social de la Côte d’Ivoire et favorise depuis juillet 2008 de multiples rencontres avec les professionnels du monde de la Justice, des milieux bancaires et des Finances et de l’Administration économique. Leur but étant de réfléchir, ensemble, sur les relations entre ces différentes entités afin de mieux servir la cause de l’expansion économique et sociale de la Côte d’Ivoire.
Pour l’heure, les échanges entre le triolet Banque-Etat-Secteur privé devraient permettre d’apporter des solutions à la croissance ivoirienne et, partant, à la stratégie d’Emergence à l’horizon 2020.
Toutefois, les banques entendent jouer pleinement leur rôle dans l’avenir de ce pays en mettant à dispositions des acteurs les outils et les facilités nécessaires au bon développement de leurs activités. Outre les Etats et les institutions financières internationales, la Côte d’Ivoire a le soutien des banques dans la dynamique de la relance de son économie.