La date du 1er mai 2015 a été, certes, une occasion de célébration de la fête du travail, mais également une opportunité des grandes révélations.
En effet, le chef de l’Etat guinéen a dénoncé toutes les manœuvres qui visent à déstabiliser son pays.
Dans un discours, le Président Alpha Condé a insinué que le milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz, accusé d’avoir acquis frauduleusement des permis miniers au mont Simandou, finance l’opposition guinéenne pour déstabiliser l’Etat.
Exaltant, par ailleurs, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, le chef de l’Etat s’est heurté au démenti de l’opposition qui assure que « le niveau de vie des populations, des travailleurs en particulier, s’est plutôt dégradé ».
Par exemple, le secteur des mines subit les effets d’une mauvaise gouvernance : de nombreuses sociétés évoluant dans le domaine ont quitté la Guinée selon une source locale.
Fidèle à sa ligne de dénonciation, le Président guinéen est revenu sur un page de l’histoire de son pays en accusant la France « d’avoir voulu appauvrir la Guinée au lendemain de la déclaration de son indépendante en 1958 ».
« Nous n’avons pas créé la monnaie guinéenne parce que nous l’avons voulu » a affirmé le Chef de l’exécutif guinéen qui rajoute que cela leur était imposé parce que « la France voulait assécher l’économie du pays ».
Si la Guinée n’a pas plongé à l’époque, c’est grâce à la coopération de la chine, a estimé le Président Condé.
En résumé, le numéro 1 de la République de la Guinée n’a pas lésiné sur les mots, ni même fait de cadeau aux déstabilisateurs de l’Etat, à l’occasion de la célébration de la fête du travail : l’heure était aux vérités.