Cinq ans après les promesses du chef de l’Etat, des signes permettent de dire que la Côte d’Ivoire est bien sur la voix de l’émergence dont elle rêve.
Il s’agit, entre autres, de la réalisation de l’autoroute du Nord, de la rénovation des universités, de la construction d’échangeurs à Abidjan, de la réalisation du troisième pont et de celui de Jacqueville.
Rappelons que le gouvernement a élaboré, sur une base participative, le Plan National de Développement 2012-2015 (PND) qui bénéficie de l’appui des partenaires au développement de la Cote d’Ivoire. Son objectif est de poser en 2015 les fondements d’une croissance forte et inclusive permettant à la Côte d’Ivoire d’accéder au stade d’un pays émergent à l’horizon 2020.
L’enjeu du PND est de créer les conditions nécessaires à une paix et une stabilité durables, d’orchestrer la transformation structurelle de l’économie à long terme et de redonner à la Côte d’Ivoire son rôle de leadership régional.
La mise en œuvre du PND permet la restauration/construction des infrastructures en privilégiant une approche sous forme de Partenariat Public Privé et plus généralement le développement du secteur privé qui est appelé à financer 54% du coût total de la stratégie.
Même si le PND offre au pays une réelle opportunité d’un développement accéléré et plus largement partagé, il n’en demeure pas moins que sa mise en œuvre fait face à un certain nombre des défis parmi lesquels figurent : le maintien de la paix et de la stabilité sociopolitique qui passe par la consolidation de la situation sécuritaire et la poursuite des efforts de réconciliation nationale.
Bref, l’Etat ivoirien inspire de plus en plus confiance aux opérateurs économiques, prêts à financer les projets et programmes de développement du pays.