Le directeur général du Centre National algérien de Prévention et de Sécurité Routière (CNPSR), El Hachemi Boutalbi, a indiqué mercredi que ce pays maghrébin figure au 98è rang sur l’échelle mondiale des accidents de la circulation routière. Et, pour ce qui est du classement africain, l’Algérie est 42è selon la même source.
M.Boutalbi a profité d’une conférence portant sur les accidents de la route organisée par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) pour préciser que ce classement incluait 190 pays. A ne considérer que les pays arabes, l’Algérie grimpe à la 12è place dans le classement des accidents de la route. Le patron de la CNPSR a souligné que les pays en voie de développement restent « les plus concernés par les accidents de la route ». Pourtant, leur parc automobile est de 43 % inférieur à celui des pays développés. En Algérie, les accidents de la route ont, d’après M. Boutalbi, causé la mort de 918 personnes pour 11 919 blessés au cours du premier trimestre 2015. Néanmoins, il a indiqué que ce phénomène a « considérablement » reculé suite aux dispositions dissuasives prises par les autorités algériennes.
De manière plus précise, le nombre d’accidents a régressé de 14 % sur les trois premiers mois de cette année par rapport à la même période 2014. Quant aux nombres de morts et de blessés, ils ont reculé respectivement de 7 % et 11 %, à en croire M. Boutalbi. Ce dernier a annoncé, dans la foulée, la prochaine application de mesures supplémentaires en vue de réduire les accidents dont les poids lourds sont à l’origine. Dans ce cadre, les conducteurs de ces véhicules seront ainsi obligés de suivre une formation professionnelle après avoir décroché le permis de conduire de « catégorie C ». En outre, tous les poids lourds devront être équipés d’un chronochygraphe, autrement dit un instrument enregistrant la distance parcourue, la vitesse du véhicule et ses arrêts.