L’approvisionnement des produits de grande consommation restent une préoccupation majeure en République du Mali.
Par exemple, comme le témoigne une source locale, la quantité de riz sur le territoire national est estimée à 51.422 tonnes, celle du sucre et d’huile alimentaire, respectivement à 82.036 et 21.512 tonnes. Cette situation n’est pas sans conséquence dramatique sur la consommation au niveau national.
Enclavé, le Mali doit son approvisionnement correct en produits de première nécessité et en produits industriels à ses échanges commerciaux aussi bien avec ses voisins qu’avec le reste du monde. L’approvisionnement régulier, la disponibilité, l’accessibilité à ces denrées, constituent une grande priorité pour Bamako.
Ainsi, les autorités ont mis en place des mesures visant à contrôler l’évolution des prix de sorte à mieux réguler le marché en faveur des consommateurs.
Rappelons que le Mali connaît une stabilité politique et sécuritaire qui affecte, depuis plus de deux années, le développement du pays ainsi que l’épanouissement de la population.
Pour l’heure, les négociations se poursuivent pour tenter de ramener définitivement la paix sur le territoire afin de mieux œuvrer dans le sens du progrès pour tous les Maliens.
Dans cette dynamique, les autorités nationales, notamment le chef de l’Etat multiplie les échanges entre les différents acteurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux, afin d’apporter des solutions efficaces aux difficultés qui s’imposent à l’Etat malien depuis 2012.
En parallèle, des encouragements sont lancés à la population en vue de poursuivre la dynamique du développement durable.
En résumé, face à la psychose provoquée par la pénurie des denrées de première nécessité, les consommateurs maliens sont appelés à faire preuve de courage et, surtout, de patiente en attendant qu’une solution efficace ne leur soit proposée.