La décision de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui était très attendue au Kenya, a été enfin dévoilée ce jeudi et les athlètes kenyans risquent fort d’être écartés des JO 2016 de Rio au Brésil.
«La législation (du Kenya) n’est pas en conformité avec le code», a tranché ce jeudi 12 mai, René Bouchard, président du comité de révision de la conformité de l’AMA, précisant que ce vote avait eu lieu à l’unanimité.
Toutefois, la décision finale quant à la participation ou non des athlètes kenyans, appartient au Comité international olympique (CIO). Les efforts déployés par la fédération kenyane n’auront donc pas servi à convaincre l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Si le CIO suit l’avis de l’AMA, le Kenya sera donc exclu des Jeux Olympiques 2016, qui auront lieu à Rio, au Brésil, du 5 au 21 août prochains. Aucune date sur l’adoption de cette décision n’a pour l’heure été annoncée.
Cette décision est un coup de tonnerre, non seulement pour le sport au Kenya, qui détient un tiers des médailles olympique de l’Afrique, mais également pour l’ensemble du continent africain.
Le pays représente en effet 30% des médailles remportées par l’Afrique aux Jeux olympiques depuis sa première participation, en 1956, soit 86 sur les 286 distinctions africaines.
Nairobi avait tenté de prouver sa bonne foi. Mais c’est avec beaucoup de retard sur le calendrier initial, que les députés kenyans avaient adopté le 19 avril une nouvelle législation antidopage, dont le président Kenyatta avait fait une priorité.
Il faut noter que Sebastian Coe, le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), avait en effet menacé les athlètes kenyans d’une suspension aux JO 2016, si la nouvelle législation n’était pas mise en place à temps.