La 11e édition des Universités du Notariat d’Afrique s’est ouverte ce mardi à l’Hôtel Azalaï, sous la présidence du ministre de la justice, Me Joseph Djogbénou.
Cette occasion réunie beaucoup de notaires venus des pays d’Afrique, Amérique et d’Europe afin d’échanger de nouvelles thématiques qui répondent aux besoins des usagers dans plusieurs domaines, entre autres la création des entreprises, la copropriété verticale, la communication avec les outils de « demain » qui transformeront certaines réalités juridiques d’hier.
« Notre solide formation initiale ne suffit plus dans un monde en perpétuel mouvement, l’adaptation elle-même ne suffit plus. Il faut être avant-gardiste. Nous devons explorés, tous les aspects de l’évolution de nos sociétés. Imaginés, expérimentés, et créés tous les mécanismes juridiques de demain pour servir notre devise de toujours » a dit Me Olagnika Salam, notaire à Cotonou, pour planter le décor de cette 11ème édition des universités du notariat d’Afrique.
Le président de la Chambre nationale des notaires du Bénin, Me Pamphile Agbanrin, a fait comprendre que la problématique de copropriété verticale qui sera débattue répondra plus amplement aux multiples questions que les banques se posent.
« Nous devons reconnaître que nous vivons des heures noires, parce que beaucoup d’entreprises sont créées avec des fonds illusoires ou douteux pour des buts dangereux ou douteux avec des individus de nationalité douteuse qui créent des dégâts bien réels à Alger, Bamako, Grand Bassam, tandis que Dakar, Cotonou et bien d’autres sont sur le qui-vive », a indiqué Me Olagnika Salam.
En ce qui concerne le troisième thème, qui se résume selon les organisateurs à la communication avec les outils, il va permettre d’offrir des prestations plus poussées et plus personnalisées aux concitoyens, a fait comprendre l’un des conférenciers à cette rencontre, Me Mouhamed Tchassona.