Le 27ème sommet de la Ligue arabe qui devait se tenir les 25 et 26 juillet en Mauritanie n’a pas tenu ses promesses en écourtant la durée de la rencontre.
Les organisateurs de cette rencontre au sommet marquée par l’absence de la majorité des chefs d’Etat arabes, ont finalement bouclé les travaux en la seule journée du lundi, en raison des «agendas chargés des chefs d’État présents», a précisé une source diplomatique mauritanienne.
Sur les 22 membres de l’organisation, seuls six étaient présents aux côtés de leur homologue mauritanien, notamment les émirs du Qatar, du Koweït, les Présidents du Yémen, du Soudan, des Comores, de Djibouti.
D’autres pays comme le Maroc et la Tunisie, ont été représentés par leurs ministres des Affaires étrangères. Initialement annoncés, le roi Salmane d’Arabie Saoudite était absent pour des «raisons de santé», et le Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, président sortant de la Ligue arabe, n’est pas venu pour cause d’«agenda intérieur chargé».
L’ordre du jour initial du sommet comportait plusieurs questions, dont la sécurité dans le monde arabe, ainsi que le projet d’une force arabe commune à cet ensemble de pays où les foyers de tensions sont nombreux : Libye, Irak, Yémen, Syrie, territoires palestiniens…
Dans sa déclaration finale, le sommet de Nouakchott a condamné les interventions de l’Iran dans les affaires intérieures des pays arabes – allusion aux différends entre Téhéran et Ryad, exacerbés par l’exécution par les autorités saoudiennes, en janvier dernier, d’un chef religieux chiite – et les incursions de la Turquie dans le Kurdistan irakien.