Au Togo, les préparatifs vont bon train, surtout sur le plan diplomatique, pour la tenue en octobre prochain, du sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) sur la Sécurité maritime et le développement.
Les nombreux déplacements du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, ces derniers temps, abondent dans le sens de ce sommet, dont la réussite est une priorité pour les autorités togolaises depuis près d’un an déjà.
Et les lobbyings pour une participation massive des Chefs d’Etat et de gouvernement à l’ultime rencontre de Lomé, sont loin de faiblir. Le dernier calendrier diplomatique de la présidence de Lomé, annonce encore de multiples voyages du président Faure Gnassingbé, pour convaincre ses pairs de faire le voyage à Lomé. D’autres ministres, notamment celui des Affaires étrangères, Robert Dussey, sont mis à contribution.
Prévu du 10 au 15 octobre prochain, ce sommet de Lomé entend faire de l’espace maritime, le levier principal du développement économique et social de l’Afrique. Les travaux devraient aboutir à la signature d’une Charte sur la sécurité maritime, une première dans l’histoire africaine.
«Nous discuterons des trafics de tout genre. Nous nous sommes rendus compte que, non seulement il y a une insécurité sur le continent africain avec la question du terrorisme que nous connaissons, mais il y a également une insécurité sur nos côtes. Nous avons, dans le golfe de Guinée, depuis 2005, enregistré 205 attaques. Le Togo, à lui seul, a été attaqué dix fois.
Le golfe de Guinée est devenu un enjeu principal pour les pirates parce que les pirates ont fui le golfe d’Aden et c’est désormais dans le golfe de Guinée que les pirates sont en train d’opérer, d’où l’idée de présenter ce sujet. Il a été accepté par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine», avait laissé entendre le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, lors d’un déplacement à Paris en mai dernier, dans le cadre des préparatifs de ce sommet.