La Fédération internationale de football association (FIFA) a rendu ce jeudi, sa décision dans l’affaire des matchs truqués en Afrique du Sud en 2012, impliquant des entraineurs sud-africains et togolais, ainsi que le président de la Fédération Sud-Africaine de football (Safa) à cette époque.
«La chambre judiciaire du Comité d’éthique indépendant présidé par Hans-Joachim Eckert, a interdit à Kirsten Nematandani, ancien président de la Fédération Sud-Africaine de football (Safa), à Jonathan Musavengana, ancien fonctionnaire du Zimbabwe de football association (zifa), et à Banna Tchanile, ancien entraîneur de l’équipe nationale du Togo, toutes les activités liées au football (administrative, sportive ou tout autre) tant au niveau national qu’international.
Nematandani a été reconnu coupable d’avoir violé l’art. 13 (règles générales de conduite), l’art. 15 (fidélité) et l’art. 18 (obligation de divulgation, la coopération et la communication) du code d’éthique de la FIFA (FCE) et il a été sanctionné avec une interdiction de participer à toute activité liée au football depuis cinq ans. En outre, la chambre judiciaire a décidé que Musavengana et Tchanile avaient tous deux violé l’art. 13 et l’art. 21 (Corruption active et passive) du FCE et elle a imposé une interdiction à vie aux deux anciens fonctionnaires, indique la Fifa dans un communiqué.
La décision a été prise après des enquêtes lancées en septembre 2015, en rapport avec des matches joués en Afrique du Sud en 2010, à l’issue desquels de la complaisance a été constatée. Djimrabaye Bourngar, vice-Président de la chambre d’enquête du comité d’éthique, qui a conduit les investigations, a soumis les rapports définitifs à la chambre judiciaire le 17 août 2016.
Banna Tchanilé était déjà impliqué dans une affaire similaire, suite à un match ayant opposait son équipe du Togo à Bahreïn en septembre 2010. En octobre 2015 et mars 2016, quatre anciens dirigeants de sa fédération avaient déjà été suspendus dans le cadre de la même affaire.