L’une des principales critiques formulées à l’endroit des organisateurs de la 31ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations par le Gabon, est la qualité des pelouses.
Mardi dernier, la pelouse de Port-Gentil qui abritait les matchs du groupe D, s’est avérée très frileuse sous les pieds des joueurs. Et ce mercredi, c’est au tour de l’aire de jeu de Libreville, qui a été à l’origine de la blessure de 5 joueurs dont, 3 Gabonais.
Les 6 changements effectués de part et d’autre, lors de la rencontre Gabon-Burkina Faso (1-1), sont tous dus à des blessures.
Jonathan Pitroipa fait tout d’abord les frais d’une pelouse non homogène à l’instar de son coéquipier, Jonathan Zongo qui a été également blessé alors qu’il disputait son dernier match du tournoi.
Dans le camp des Panthères, Johan Obiang et Tandjigora Abdoulaye ont également cédé leur place après avoir souffert des affres de la pelouse.
Pour Alain Traoré du Burkina Faso, il est difficile de développer du bon jeu dans ces conditions. « La pelouse est un gros problème. Il faut être prêt physiquement pour jouer contre les adversaires ; mais s’il faut aussi être prêt physiquement contre la pelouse, c’est compliqué. Toutes les équipes se plaignent des pelouses de la compétition », a-t-il lâché.
Déjà dimanche dernier, le sélectionneur du Togo, Claude Le Roy pestait contre les «ralentisseurs» de la pelouse du stade d’Oyem. «C’est la première fois que je vois des ‘’ralentisseurs’’ sur un terrain. Il y a un quart de terrain avec des ralentisseurs dessus, ce n’est pas pour favoriser la vitesse du foot. C’est une première dans le football international », avait-il déploré.
Des critiques avérées, qui viennent confirmer le caractère «pressé» des préparatifs pour la CAN, opérés par le Gabon. « Le Gabon n’était pas prêt pour accueillir la CAN. Ni le comité d’organisation, ni l’équipe nationale, ni même les supporteurs», estiment des amoureux du football.