L’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi, 85 ans, a quitté mardi matin Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) à destination de Bruxelles, pour des soins médicaux.
Le départ de Tshisekedi intervient, au moment où les négociations sur les conditions de mise en application de l’accord de sortie de crise du 31 décembre dernier, se poursuivent à Kinshasa, sous la médiation des évêques du pays.
L’absence de l’opposant historique pourrait ralentir les pourparlers, au cours desquels sa coalition «Le rassemblement», est décidée à ne pas faire de cadeaux au camp du président Joseph Kabila qui s’entête à se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat, échu depuis le 20 décembre 2016.
Même si pour l’heure, on estime du côté de la famille Tshisekedi, que le leader de l’opposition «n’est pas mourant, il est juste parti pour un contrôle médical à Bruxelles», des langues se délient au sein de son parti, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), évoquant des inquiétudes autour de la santé de celui qu’ils appellent affectueusement «le vieux».
«La santé du Vieux, s’est brusquement dégradée… C’est peut-être un aller simple, ce n’est pas à exclure», a déclaré un cadre du parti sous le couvert de l’anonymat.