La présidence nigériane a annoncé pour ce vendredi, le retour au pays du chef de l’Etat, Muhammadu Buhari, après deux mois de congé de maladie en Grande-Bretagne.
Son séjour à Londres, qui a été prolongé en février dernier, a suscité de vives inquiétudes dans son pays. Le porte-parole de la présidence, Femi Adesina avait assuré qu’il n’y avait «aucune raison de s’inquiéter », mais l’entourage présidentiel avait été contraint de démentir des rumeurs persistantes sur internet, donnant le chef de l’Etat gravement malade, voire mort, en dépit de la publication de photos le montrant en train de rencontrer des dignitaires.
Agé de 74 ans, l’ancien général a quitté le Nigeria le 19 janvier, pour ce qui était à l’origine, « ses congés annuels ». Son séjour avait été prolongé jusqu’à une date indéterminée, les médecins lui ayant recommandé « une plus longue période de repos » après des « examens médicaux de routine », avait expliqué à la mi-février, son porte-parole.
Dans la journée de ce jeudi, la présidence nigériane a publié sur Twitter, deux photos du président Buhari, en compagnie du chef de l’Eglise anglicane, l’archevêque de Canterbury Justin Welby. Le chef de l’Etat nigérian apparaît très amaigri.
La nouvelle de son retour est très favorablement accueillie au Nigéria, où plusieurs avaient craint le pire. Il faut noter que le pays a déjà perdu, par le passé, deux chefs d’Etat en fonctions. D’abord le général Sani Abacha en 1998, puis Yar’Adua, en 2010.