Le Maroc qui a officialisé vendredi dernier sa candidature pour l’organisation de la coupe du monde de football en 2026, a été aussitôt assuré du soutien de la Confédération africaine de football (CAF).
Dans un communiqué diffusé sur le site de la CAF ce week-end, son président, Ahmad Ahmad a appelé les fédérations africaines à «unir leurs efforts pour un soutien franc et massif» à la candidature marocaine.
Il s’est en outre déclaré «prêt à initier un rassemblement des forces vives du football africain pour convaincre la communauté mondiale, du bien fondé et de l’opportunité de cette candidature africaine reposant sur de réelles capacités organisationnelles ».
Le successeur d’Issa Hayatou avait d’ailleurs vivement souhaité cette candidature marocaine pour le mondial. A peine élu, en mars dernier, le président de la CAF s’était déjà dit «convaincu» que le Maroc pourrait organiser le Mondial 2026, lors d’une visite dans le pays.
C’est la cinquième fois que le Royaume propose ses installations pour accueillir le plus grand rendez-vous du football mondial. Il s’était déjà proposé en 1994, en 1998, en 2006 et en 2010, sans remporter le chalenge. Mais pour cette nouvelle candidature, le royaume est confiant.
Selon le ministre marocain de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, le retour début 2017 du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) et les « relations du pays », seront « autant de facteurs favorisant la mobilisation du soutien et des votes en faveur du royaume » pour cette nouvelle tentative.
A présent le Maroc devra se défaire d’un concurrent de taille : le trio Etats-Unis – Canada – Mexique, considéré par les observateurs, comme largement favori pour abriter la première Coupe du monde à 48 équipes.
Les résultats sont attendus le 13 juin 2018 à Moscou, à la veille du match d’ouverture du Mondial-2018 en Russie.