Le Zimbabwe fait son grand retour au sommet du Commonwealth qui s’ouvre ce mardi à Londres, 15 ans après en avoir claqué la porte.
Harare avait été suspendue de ce forum qui rassemble les anciennes colonies du Royaume Uni, en raison du scrutin présidentiel de 2003 marqué par des violences et des accusations de fraudes, ce qui a suscité la colère du président Robert Mugabe, qui a décidé de retirer son pays de ce Forum.
Déjà dès les années 90, le pays était devenu de plus en plus isolé au sein de la communauté internationale, en raison de la dérive autoritaire de Robert Mugabe, au pouvoir de 1980 à la fin 2017. Il a été finalement renversé à 93 ans du pouvoir par un coup de force de l’armée et de son propre parti.
Aujourd’hui, le nouvel exécutif zimbabwéen ne cache pas sa volonté de faire revenir le pays sur la scène internationale.
A Londres ce 17 avril, le Zimbabwe sera donc représenté par son ministre des Affaires étrangère, Sibusiso Moyo, a annoncé hier lundi, le secrétaire d’Etat auprès dudit ministère, Joey Bimha. «Le ministre a été invité par son homologue britannique, mais il ne participera pas aux délibérations», a-t-il précisé.
Le Zimbabwe n’a cependant pas encore formalisé son intention de rejoindre le Commonwealth, mais selon Binha, le nouveau président, Emmerson Mnangagwa est décidé à améliorer les relations internationales du pays et d’essayer d’attirer les investissements étrangers.