La justice zambienne a récemment émis un «mandat d’amener» contre l’artiste congolais Koffi Olomide, qui ne s’est pas présenté le 21 septembre dernier devant le juge, alors qu’il était convoqué à comparaitre dans une affaire d’agression contre un photographe à Lusaka, en 2012.
L’agent du musicien en Zambie, Mark Mumbalama, avait justifié cette absence par des «difficultés» qu’il a lui-même rencontrées avant de transmettre la convocation au chanteur.
Il a alors demandé à la justice zambienne d’accorder à son client davantage de temps pour répondre à cette convocation. Une excuse qui ne convainc pas la partie plaignante, et dont l’avocat, Me Gilbert Phiri, a demandé un mandat d’arrêt contre l’artiste.
L’avocat s’offusque non seulement contre l’absence de l’artiste à la convocation du 21 septembre dernier, mais aussi à de précédentes convocations, notamment en juillet, restées sans réponse, alors qu’il était en Zambie pour une tournée.
La star de la République démocratique du Congo (RDC) est accusée d’avoir agressé un photographe journaliste rwandais, Nepomuscene Ndayisenga, lors d’une soirée dans un hôtel de Lusaka le 28 décembre 2012.
Ce dernier accuse l’artiste de l’avoir «frappé au visage». «Le majeur de ma main droite a été cassé, mon objectif aussi», a-t-il affirmé. Si les faits se confirment, le musicien encourt une peine de prison ou une amende.
«Le grand mopao» n’en est pas à son premier déboire avec la justice. Il est par ailleurs poursuivi en France pour l’agression sexuelle de quatre de ses danseuses et fait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt international.