Le ministre sud-africain de l’Intérieur, Malusi Gigaba, vient de révéler être victime d’un chantage, avec pour monnaie d’échange, une vidéo à caractère sexuel où il apparaissait.
Il a pris la décision de se prononcer officiellement sur cette «sextape», qui avait déjà commencé, selon lui, à circuler dans les «cercles politiques», afin d’en assumer toute la responsabilité en divulguant les tentatives d’extorsion de fonds.
Dans un tweet dimanche, le ministre sud-africain a expliqué que la vidéo en question a été «volée» lorsque son téléphone «a été piraté en 2016-2017». «Cette vidéo a été au centre de plusieurs tentatives de chantage et d’extorsion, remontant à la période qui a immédiatement suivi ma nomination au poste de ministre des Finances, le 31 mars 2017, et que j’ai toujours refusé de considérer», a révélé M. Gigaba.
L’affaire est aujourd’hui entre les mains des forces de l’ordre et des services de renseignement, selon le ministre, qui a présenté ses excuses «à l’avance», à sa famille et au public sud-africain «pour la peine et l’embarras que causera probablement une distribution plus large de ce document privé».
Gigaba avait été propulsé d’un poste subalterne à la tête du ministère des Finances en mars 2017, lors du limogeage par l’ancien président Jacob Zuma, du précédent titulaire de ce poste, Pravin Gordhan. Il a conservé le portefeuille des Finances jusqu’en février 2018, date à laquelle il a été nommé ministre de l’Intérieur.