Le Qatar n’exclut pas que certaines délégations puissent être hébergées à l’étranger à l’occasion du Mondial de football qu’il abritera en 2022, a annoncé Hassan al-Thawadi, Secrétaire général du Comité qatari organisateur de ce tournoi planétaire.
La Coupe du monde 2022 au Qatar est la première du genre à avoir lieu au Moyen-Orient. Son coup d’envoi est programmé sur le 21 novembre 2022.
«Le Qatar s’est vu offrir de nombreuses propositions de pays pour accueillir des équipes, mais rien n’est encore décidé», a assuré Hassan al-Thawadi, assurant que ce plan B d’hébergement «fait partie de notre plan opérationnel mais évidemment, il faudra que cela soit décidé avec la Fifa; c’est une discussion que nous aurons à l’approche de la date du début du tournoi».
Selon plusieurs spécialistes du ballon rond, le Qatar ne dispose pas des 60.000 chambres d’hôtel requises par la Fifa pour le tournoi de 2022, mais Doha continue de donner des gages d’assurances pour accueillir les quelque 1,5 million de fans attendus pour cette compétition, la plus populaire de la planète.
L’Iran avait offert plus tôt cette année de dépanner le Qatar, en proposant d’accueillir certaines délégations sur l’île de Kish, située en face de l’émirat dans le Golfe.
Le Qatar compose depuis juin 2017 avec un embargo mis en place par ses voisins, l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte. Ces derniers accusent Doha de flirter avec des groupes islamistes, dont les Frères musulmans, et de se rapprocher un peu trop de l’Iran.
Fin octobre dernier, à Kuala Lumpur en Malaisie, le président de la Fifa, Gianni Infantino avait jugé qu’élargir le Mondial à 48 pays en 2022, au lieu de 32 actuellement, était « faisable » au Qatar. Mais, la semaine dernière, le patron de la FIFA avait néanmoins estimé qu’il s’agissait d’un « difficile défi ».