Le ministre congolais des Sports et de l’Education physique a assuré samedi dernier, que son pays n’était pas candidat pour accueillir la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football «CAN-2019».
Une compétition que la Confédération africaine de football (CAF) a récemment retirée au Cameroun, en raison d’un retard dans les préparatifs.
S’exprimant sur RFI vendredi dernier, le 2ème vice-président de la CAF, Constant Omari, avait pourtant annoncé la candidature du Congo Brazzaville pour abriter la 32ème édition de la CAN, qui sera disputée, pour la première fois, entre 24 sélections nationales.
Sur le même plateau de RFI, le lendemain, Hugues Ngouélondélé, ministre des Sport du Congo Brazzaville, a reconnu que l’idée a «peut-être» circulé, mais que face à la crise économique, son pays a «d’autres priorités que d’organiser la CAN pour le moment».
«Nous sommes à six mois de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations et il ne sera pas possible pour nous de l’organiser avec honneur et dignité» cette coupe, a-t-il ajouté, réaffirmant que le Congo Brazzaville n’a pas fait acte de candidature.
La CAN 2019 cherche donc preneur depuis fin novembre, où la CAF a pris la décision de retirer son organisation au Cameroun, accusé de trop traîner sur les préparatifs.
Un appel à candidature a été lancé dans la foulée, et des favoris sont d’ores-et-déjà pressentis pour abriter le plus grand rendez-vous du football du continent africain. Parmi eux, figure en pôle position le Maroc, dont la capacité à relever ce défi fait l’unanimité sur le continent.
La semaine dernière, l’Egypte, un autre géant du Maghreb, a décidé de se ranger derrière une candidature arabe dans ce challenge diplomatico-sportif.