L’aide financière de l’Angola, d’une valeur de dix millions de dollars, apporte un soulagement aux fonctionnaires et agents de l’Etat qui, depuis lundi 10 mars, ont commencé à percevoir leurs salaires.
Après cent-quatre-vingt-deux jours de suspension, ces revenus sont distribués grâce à l’intervention du Président français François Hollande et de la Présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba-Panza.
De sources concordantes, ces deux personnalités ont plaidé auprès de quelques Etats, notamment ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et l’Angola, en vue d’obtenir un soutien financier et de faciliter la tâche des autorités centrafricaines en matière de la mobilisation à la reprise des activités par les agents et fonctionnaires de l’Etat.
Hors mis l’Angola, les pays de la CEEAC débloqueront bientôt cent millions de dollars pour contribuer non seulement à la restructuration de la Centrafrique, mais également à appuyer les forces de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) dans la réalisation de leurs missions consistant à sécuriser le pays et assurer la protection des populations.
Alors que le problème des salaires est résolu, les responsables religieux sont en déplacement sur New-York pour plaider en faveur du déploiement d’une mission de maintien de la paix dans le pays car, de leurs avis, les forces qui sont sur le terrain sont en nombre insuffisant. Outre ce fait, François Hollande et Catherine Samba -Panza estiment qu’il est du devoir du Conseil de sécurité de réagir favorablement à leur demande, eu égard aux atrocités et à la crise qui sévissent en République centrafricaine.
Les pays de la région apportent peu à peu, mais surement, leur aide aux autorités de transition afin que celles-ci mènent à bien leurs missions.