L’ampleur de l’épidémie Ebola et la menace persistante qu’elle pose en Sierra Leone ont conduit les autorités nationales à décréter l’ « état d’urgence » pour une période de soixante à quatre-vingt-dix jours.
Cette disposition vise à éviter les risques de contamination, puisque les familles des victimes se soumettent difficilement aux recommandations formulées à l’endroit de toutes les populations sur le territoire sierra-léonais.En effet, les proches parents et les amis des victimes du virus tentent par tous les moyens de les sortir des centres dans lesquels elles sont détenues pour soin, afin de les emmener avec eux.
Cette pratique, non appréciée par les autorités, a nécessité la mise en œuvre d’une stratégie draconienne consistant à faire respecter les mesures arrêtées sur le plan national dans le cadre de la lutte contre Ebola .Il s’agit du déploiement du corps armé dans les camps qui accueillent les malades.
Après des décennies de guerre civile, la Sierra Leone fait face à un phénomène aussi dangereux qui, non seulement décime sa population, mais prive le pays de quelques bras aptes pour travailler.
Le chef de l’Etat, pour attester les dégâts causés au pays par ce virus a déclaré que « Ebola est une réalité et nous devons éradiquer sa propagation ».
Pour l’heure, un espoir reste de mise pour le Sierra Leone et pour tous les autres Etats de la région, affectés par ce fléau .Selon des sources officielles, un traitement aurait été mis au point aux Etats-Unis et aurait traité efficacement deux cas.
Avec Ebola, l’alerte va au-delà des frontières sierra-léonaises dans la mesure où les efforts sont déployés sur le plan mondial pour éliminer la contamination de cette épidémie.