Après plusieurs mois de tension entre le gouvernement et les syndicats des travailleurs, un climat d’apaisement prend place.
En effet, les négociations entre les deux parties, au départ tumultueuses, se sont soldées le lundi 15 septembre par des conclusions prometteuses en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de travail des salariés au Benin.
Les organisations syndicales ont lancé le 7 janvier dernier une grève pour réclamer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Cette grève a été suspendue en avril pour permettre au gouvernement d’engager des négociations à travers la Commission nationale permanente de concertation et de négociations collectives gouvernement-centrales syndicales.
Les points de discorde sont les mêmes. Il s’agit, entre autres, de la sédentarisation des enseignants vacataires, de l’extension du bénéfice de 1.25% aux enseignants et la restitution sans conditions des prélèvements opérés sur les salaires des enseignants pour fait de grève en 2012.
Ces difficultés sociales ne sont pas propres uniquement au Benin .Plusieurs autres Etats en voie de développement rencontrent d’énormes problèmes dans la mise en œuvre de leur système éducatif. Les populations en subissent les effets, faute de bonnes politiques et de structures adéquates pour répondre aux besoins exprimés. Pis, la formation est partiellement donnée et l’on assiste à une dégradation du niveau intellectuel des cadres que forme le pays, qu’ils soient nationaux ou étrangers.
« Les négociations ne doivent plus être ponctuelles. »,a conclu le porte-parole du gouvernement. Ainsi, un mécanisme a été mis en place pour avoir, non seulement, une rentrée et une année scolaire calmes, mais également une concertation permanente pour résoudre les problèmes des travailleurs.