Les tests négatifs de potentiels malade d’Ebola a suscité de l’espoir chez le peuple sierra-léonais, espoir qui s’est aussitôt dissipé lorsque les autorités gouvernementales ont bien voulu prendre la parole pour rappeler aux consciences les terreurs de l’épidémie.
En effet, elles ont dû réaffirmer mardi 30 septembre que le virus était toujours en cours et qu’il continuait à se propager dans le pays.
De source officielle, cette communication du Centre des opérations d’urgence a été faite après des scènes de liesse constatées dans des zones en quarantaine, suite à une rumeur parlant de la fin de l’épidémie.
Cette déclaration est à considérer dans la mesure où selon le vice-ministre sierra-léonais en charge des Affaires politiques, plus de 90 cadavres ont été récupérés en Sierra Leone au mois de septembre dernier, lors d’une opération de confinement de la population en vue de lutter contre la propagation du virus.
Pour l’heure, la chasse aux gènes donne deux nouvelles : une bonne et une mauvaise. Le second volet qui touche au décodage du génome du virus Ebola montre que celui-ci subit beaucoup de mutations, ce qui soulève un point d’interrogation pour un éventuel vaccin. Quant à l’aspect positif de l’information, il traduit le fait que ces mutations ne semblent pas aggraver une situation qui l’est déjà suffisamment.
Il y a de l’espoir par rapport au remède d’Ebola et les recherches se poursuivent dans différents centres pour arriver à une fin heureuse pour toutes les Nations frappées par cette épidémie.
Toutefois, l’espoir est réel au milieu de la population sierra-léonaise depuis l’annonce des récents événements et comme le dit un dicton, « tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir ».