Aidée par la France, la Guinée poursuit son combat contre le virus d’Ebola et l’épidémie qu’il favorise.
Il n’est surtout pas question de battre en retraite, surtout après les miracles qui se sont opérés à la localité de Téliméli. L’action des populations de cette contrée a permis de guérir 75 % des cas déclarés d’Ebola.
De source officielle, La France va expérimenter des tests de diagnostic rapide pour Ebola, en particulier celui mis au point par le CEA qui permet de diagnostiquer en moins de 15 minutes la maladie.
« Cela changerait la donne d’avoir non pas un résultat en six heures (avec les tests classiques de laboratoire, tel qu’actuellement pratiqués) mais en un quart d’heure seulement », a affirmé le Pr Jean-François Delfraissy.
D’après le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’épidémie d’Ebola en cours depuis le début de l’année en Afrique de l’Ouest a touché 10.141 personnes et fait 4.922 morts, principalement en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone.
Au cas où les tests se révèleront positifs, ils permettront d’éradiquer ce fléau qui fait actuellement des ravages. De même, une telle trouvaille rendra service à l’économie de ces pays qui souffrent déjà des problèmes de corruption et du manque de la main d’œuvre qualifiée pour valoriser les ressources dont ils disposent.
Face à cette épidémie, une étude de type «cohorte» sur les Guinéens qui ont survécu au virus Ebola sera parallèlement mise en place afin de savoir s’il y a des séquelles cliniques et psychosociologiques chez ceux qui ont échappé au virus.