Dans le but d’aider le gouvernement mauritanien à sauvegarder la situation économique, notamment celle se rapportant à la condition des petits producteurs, la Banque Mondiale a octroyé une enveloppe d’une dizaine de millions de dollars à Nouakchott.Il s’agit de soutenir les autorités dans la gestion de la sécheresse afin d’éviter que celle-ci n’affecte les populations, qui vivent déjà dans des conditions misérables.
Dans cette perspective et dans un registre tout autre que le travail de la terre, l’Institution internationale a financé trois projets stratégiques qui se sont traduits par « la construction d’un port eau profonde, la création d’un pôle de traitement des produits halieutiques et la réalisation d’un nouvel aéroport à Nouadhibou (465 kilomètres au Nord de Nouakchott) ».Comme corollaire de ces travaux, des emplois ont été créés de sorte à atténuer la grogne sociale.
Le rôle des ces infrastructures dans le développement socio-économique du pays, vise à créer un cadre favorable à l’investissement, notamment à caractère privé.Une manière d’encourager la concurrence et, partant, de proposer ou d’offrir aux populations de meilleurs produits en termes de rapport qualité/prix.
Bien que la Mauritanie trouve des handicaps sur le plan de développement économique comparativement à d’autres Etats du Maghreb, sa grande surface en eau constitue un atout aux potentialités énormes pour son essor.Toutefois, certains problèmes sociaux comme l’esclavagisme freinent la dynamique de la construction nationale et, par conséquent, du progrès.