Les chauffeurs routiers réclament de leur ministre de tutelle une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Les revendications de ces derniers portent sur « la réduction du coût et du temps de formation au permis E, l’application effective de la convention collective sectorielle des transports,la fin des tracasseries policières, le règlement du dysfonctionnement du poste juxtaposé de Cinkans, entre autres. ».
Ils subissent, en matière de trafic, des tracasseries qui se traduisent par le paiement d’une « taxe sans reçu ».En septembre dernier, exaspérés par ces pratiques, les transporteurs burkinabè et leurs homologues du Mali et du Niger ont barré l’accès à la frontière de la Côte d’Ivoire, obligeant les autorités ivoiriennes à prendre les mesures nécessaires au contrôle routier.Les grévistes sont déterminés à faire aboutir leurs revendications. Après les marches des deux derniers jours, ils ont promis de « débrayer si rien ne bouge ».
Cette grève n’affecte pas uniquement le secteur du transport, mais aussi celui de l’électricité où les populations sont privées de lumière.Devant ce conflit social, les autorités burkinabè se mobilisent et font la promesse de tout mettre en œuvre pour satisfaire les demandes en vue d’une reprise du trafic du transport.
«Je voudrais, à titre d’information, dire que l’ensemble de ces préoccupations ne me sont pas étrangères », a conclu le ministre de tutelle. Il a affirmé que lors de sa prise de fonction, le 20 janvier, il a aussitôt entrepris, dans le cadre du dialogue, de rencontrer tous les partenaires sociaux du département afin de s’enquérir de leurs doléances et voir dans quelle mesure il pouvait y trouver des solutions.